Val d'Oise, le magazine du Conseil Général - N°12 - Juillet/Août 2014 - (Page 18)

Grand Paris VAL D'OISE TERRE D'AVENIR La forêt du Grand Paris Après l'achèvement des études préopérationnelles, la mise en place d'un syndicat mixte, constitué des collectivités concernées par la forêt de Pierrelaye-Bessancourt, marque la volonté des acteurs d'unir leurs moyens pour réaliser ce projet majeur du Grand Paris. U LA PLAINE DE PIERRELAYEBESSANCOURT MÉRITE SA REVANCHE. UN SIÈCLE D'USAGES NÉFASTES L'AVAIT RENDUE « MAUDITE », IL NOUS REVIENT DE LA TRANSFORMER EN DESTINATION DE LOISIRS VERTS APPRÉCIÉE À L'ÉCHELLE DE L'ÎLE-DE-FRANCE. Daniel Desse, vice-président du conseil général en charge de l'environnement n jour futur, se promènera-ton dans la forêt valdoisienne du Grand Paris comme on admire aujourd'hui les chênes centenaires de la forêt de Tronçais dans le Bourbonnais (Allier) ? Le rapprochement n'a rien d'original ni d'insolite. Dès le discours fondateur du Grand Paris par Nicolas Sarkozy en 2009, qui annonçait la création d'une forêt de plus de 2 000 hectares au nord de Paris, on avait rappelé que cette initiative publique était sans précédent depuis Colbert. La « grande réformation » des forêts par ce dernier en 1670 s'était traduite par la plantation de milliers d'hectares, notamment à Tronçais, destinés à fournir les bois nécessaires à la marine royale. UN AMÉNAGEMENT STRATÉGIQUE La plaine de Pierrelaye-Bessancourt a été choisie pour la grande réalisation forestière du XXIe siècle, dont les objectifs ont bien changé depuis le XVIIe siècle. Il s'agit maintenant de contribuer au développement durable de la métropole et d'améliorer le bilan carbone ; ozy 2009 18 rk las Sa e Nico ours d d Paris. Disc ran G sur le VAL D'OISE #12 / JUILLET-AOÛT 2014 2010 rospective nagement. é p Étude plans d'am s sur le chaque année, 1 hectare de forêt digère 5 à 10 tonnes de carbone et libère le double d'oxygène. Le vaste espace de 2 200 hectares de Pierrelaye-Bessancourt est bien placé pour compléter la ceinture verte de l'Île-deFrance, avec la forêt de Montmorency au nord-est et celle de Saint-Germain-en-Laye, de l'autre côté de la Seine. Par ailleurs, l'épandage des eaux usées de la Ville de Paris, qui est propriétaire de la ferme de la Haute-Borne depuis le XIXe siècle, avait entraîné une pollution due aux métaux lourds dans le sol telle que la commercialisation de toute culture maraîchère y est désormais interdite. Le délaissement des espaces a accentué leur dégradation, avec l'apparition des décharges sauvages par exemple. Le projet du Grand Paris vient offrir une alternative techniquement et socialement adaptée pour tous les usages. Le schéma d'aménagement qui se dessine va en effet plus loin que la plantation de la forêt. Si celle-ci s'inscrit au cœur du projet, elle s'articule au sein d'un aménagement global, avec la restauration des continuités écologiques entre la Seine et l'Oise, un maintien d'espaces agricoles sur les terres non polluées, 2011 néral t. MBRE n seil gé NOVE on du con ménageme rati d'a Délibé scenarios s sur le

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Couverture
Sommaire
Éditorial
À vos côtés
Dossier - CENTENAIRE 14-18 : LA GRANDE GUERRE ET LE VAL D'OISE
Vivre entre le front et Paris
Industrie de guerre
Des forts valdoisiens pour protéger Paris
Grand Paris La forêt du Grand Paris
C'est en Val d'Oise Zooms sur les cantons de Marines et Cormeilles-en-Parisis
Rencontres Maryline Bardin, fondatrice d'Aovoyage & Jean Meauteau, président de l'association Coopération francophone au Laos
En pratique Des routes bien notées & L'agenda collaboratif
Vos rendez-vous LOISIRS
Libre expression

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