32 DOSSIER UNE RENTRÉE SCOLAIRE À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE

L’aide à la restauration scolaire concerne 45 % des demi-pensionnaires.

Du transport à la demi-pension : les aides du Département

Depuis les lois de décentralisation (1982/83 et 2003/04), les départements ont la responsabilité des collèges dans les domaines du bâti (investissement et fonctionnement), des personnels techniques ATTEE (adjoints techniques territoriaux des établissements d’enseignement), de la sectorisation, de l’accueil et de la restauration scolaire. Des bâtiments neufs, adaptés aux exigences pédagogiques modernes participent à la réussite scolaire de tous les collégiens. Conscient de cet enjeu, le Conseil général exprime sa volonté de dépasser le cadre de ses compétences obligatoires par un large éventail d’actions.

AIDE AU TRANSPORT

Depuis 2004, le remboursement de 50 % de la carte Imagine R pour 70 000 collégiens, lycéens et étudiants de moins de 26 ans constitue une action forte du département. Un budget qui s’élève à 12,5 millions d’euros. (Pour en bénéficier, lire page 19).

RESTAU RATION SCOLA IRE

Une aide à la demi-pension est proposée aux familles les plus socialement défavorisées afin d’accéder à ce service. En tout, cela concerne 13 000 collégiens, soit 45 % des demi-pensionnaires pour un budget de 3 millions d’euros. Avec cette unification des repas au niveau du prix et de la qualité, l’objectif est de mettre en place un service public départemental de restauration scolaire.

OBJETS DE RENTRÉE

En plus de doter les 13 300 élèves entrant en 6e d’un ordinateur portable, une calculatrice scientifique est attribuée aux 15 000 élèves de 4e des 104 collèges publics et des 23 collèges d’enseignement privé sous contrat d’association du Val-de-Marne. De plus, 1 700 jeunes hospitalisés ou handicapés des établissements médicaux-sociaux du territoire vont recevoir, quant à eux, un pass culture. Cela représente un coût global de 380 000 euros.

AUTRES AIDES

Le Conseil général entend agir sur l’environnement social des collégiens afin de lutter contre les inégalités scolaires. Pour cela, il s’implique dans divers domaines : promouvoir la citoyenneté des jeunes avec le conseil général des collégiens, favoriser les conditions d’accès à une meilleure santé par le biais de maisons de l’adolescent, accompagner les problèmes d’orientation et de droit à la poursuite des études avec SOS Rentrée (lire page 9), aider les familles éloignées de l’école par un réseau d’espaces parents au sein des collèges (on en compte 18) et participer à leur bien-être avec la mise à disposition des deux villages vacances du Département en Savoie et Haute-Savoie. « En soutenant les familles par le remboursement de 50 % de la carte Imagine R, l’aide à la demipension, la création d’espaces parents, nous essayons de compenser les handicaps sociaux et culturels qui peuvent exister », explique Alain Desmarest, vice-président en charge des Collèges et de l’Action pour la réussite éducative.

Qui fait quoi dans l’Éducation ?

Les communes financent la construction des écoles primaires publiques (maternelles et élémentaires), les entretiennent et les équipent. Les départements, eux, s’occupent des collèges (construction et rénovation, gestion des personnels d’entretien et d’accueil, restauration scolaire). Les lycées sont gérés par les régions. De son côté, l’Éducation nationale détient les pouvoirs de gestion et de contrôle sur l’ensemble des services, du personnel académique et des personnels enseignants des établissements publics ou privés sous contrat, du primaire au lycée. La pédagogie est donc du ressort de l’État à travers la formation des enseignants, le choix des manuels et des programmes scolaires.