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Le diagnostic des onze bâtiments a été fait par le centre urbain avec le logiciel PAE, couramment utilisé par les bureaux d’auditeurs. Il est intéressant de pouvoir analyser et critiquer cette méthode PAE et les résultats qu’elle offre. Le point principal réside dans le décalage entre la réalité d’occupation du bâtiment et ce que le calcul prend en considération. Un facteur 2, voire beaucoup plus, est souvent diagnostiqué pour la maison unifamiliale. Le scénario d’occupation – l’utilisation réelle des pièces – est déterminant, d’autant plus si l’on vise une rentabilité de la solution de rénovation. En surestimant trop les coûts de rénovation, les temps de retour sont trop importants. Le logiciel PAE conclut, dans la plupart des cas étudiés, à un temps de retour excédant la durée de vie des solutions de rénovation, et ce, dans le cadre d’hypothèses optimistes.

Ces conclusions peuvent être interprétées de plusieurs manières :

- soit le niveau d’exigence (valeur U) est trop élevé ;

- soit les solutions envisagées ne sont pas adaptées aux profils de consommation des bâtiments anciens ;

- soit le logiciel n’est pas adapté au conseil énergétique pour les bâtiments anciens.

Beaucoup de matériaux utilisés

DÉFINITION D’UN PROJET DE RÉHABILITATION OU LA RECHERCHE D’UN MEILLEUR COMPRIS

Le confort d’hiver est souvent l’alpha et l’oméga de la rénovation. C’est ce critère qui prime dans les calculs conventionnels. Mais les mesures prises pour le confort d’hiver ne doivent pas aller à l’encontre du confort d’été. Par exemple, l’isolation par l’intérieur des parois massives peut aller à l’encontre de leur plus-value estivale. Dans le même ordre d’idée, il faut anticiper les pathologies qui peuvent être générées par les gestes de réhabilitation.

Par ailleurs, il manque presque toujours un élément primordial dans les raisonnements appliqués à la rénovation : le comportement des usagers. Cela implique de comprendre que le comportement des gens est imprévisible, ne correspond pas à un format. La sociologie du bâtiment doit être prise en compte lorsqu’on aborde une rénovation. Sans adhésion des habitants, les objectifs d’économie d’énergie recherchés resteront inatteignables.

Fig. 10

Exemple d’un audit PAE, réalisé sur un bâtiment néoclassique. Les temps de retour calculés sont longs. Si les acteurs économiques ne trouvent pas d’intérêt financier à engager des travaux d’économie d’énergie, l’objectif global de -20 % ne semble pas atteignable. Les subsides ont des chances d’être détournés et d’alimenter des effets d’aubaine (© Centre Urbain)



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