Confluence, le magazine de l’Agence de l’eau Seine-Normandie - N°61 - Juin 2016 - 31

A U F I L D E L' E A U

Visite de la déchetterie
Big Bennes .

Travail en salle au Syndicat
Intercommunal d'Assainissement
de Marne-la-Vallée (SIAM).

Sensibilisation

Les entreprises aussi ont
droit à leur classe d'eau
En octobre dernier, l'Agence de l'eau Seine-Normandie et la Chambre
de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne ont inauguré la première
classe d'eau pour entreprises. Un succès, puisqu'une cinquantaine
d'industriels de tous horizons étaient au rendez-vous.

nédit. Entre le 1er octobre 2015 et le 4 février
2016, les entreprises volontaires ont pu
expérimenter leur première classe d'eau, un
module pédagogique initialement développé par l'Agence de l'eau pour les scolaires. L'objectif : sensibiliser et inciter à protéger la ressource. Pour cette première, l'Agence de l'eau
s'est associée à la Chambre de commerce et
d'industrie (CCI) de Seine-et-Marne. « Nous
travaillions déjà ensemble dans le cadre du contrat
de protection des captages de la fosse de Melun,
que l'Agence de l'eau finance, explique Céline
Meunier, responsable du pôle Qualité, sécurité, environnement et développement durable
(QSE-DD) à la CCI Seine-et-Marne. Notre collaboration sur ce projet était donc naturelle. »

Une formation adaptée
aux attentes des entreprises
Pendant quatre jours et demi, les participants
ont pu aborder les thématiques au plus près

« L'objectif était
d'apprendre aux
entreprises à mieux
gérer leurs
consommations,
leurs prélèvements
et leurs rejets. »
Céline Meunier,

RESPONSABLE DU PÔLE QSE-DD À LA CCI SEINE-ET-MARNE

de leurs activités quotidiennes : la réglementation, l'eau en tant que levier économique,
la prévention des pollutions accidentelles ou
encore la gestion efficace des eaux comme
vecteur de compétitivité. « Chaque journée
débutait par des conférences en salle et se poursuivait par une visite de terrain chez une entreprise partenaire. Les participants pouvaient

ainsi observer les bonnes pratiques mises en
œuvre, pour les reproduire dans leur secteur d'activité », détaille Céline Meunier.

Un bilan très positif
« Si la taille de l'entreprise joue beaucoup dans le
niveau de connaissance, le degré d'intérêt était
égal pour tous les participants, souligne-t-elle.
La thématique de la réglementation notamment,
a beaucoup plu. » Autre temps fort de la classe
d'eau : la visite de la station d'épuration de
Saint-Thibault-des-Vignes, qui a permis aux
participants de « suivre précisément le cheminement des eaux usées domestiques de leur réception à leur épuration ». Cette classe d'eau
inédite pourrait bien être reconduite puis
adaptée à d'autres territoires du bassin
Seine-Normandie. Rappelons que le concept
de classe d'eau a déjà été étendu aux agriculteurs et aux élus.
Camille Aulas
JUIN 2016

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