ifremer n°100 journal le marin du 28 mars 2008 - (Page 1)

Les nouvelles de l Pour poursuivre sa route, l’Ifremer développe son parc d’outils technologiques mais veille surtout à la richesse et la diversité de son capital humain. numéro AVRIL 2008 Quelle sera la recherche marine de demain ? L’Ifremer revisite ses fondamentaux Avec ce N°100 spécial, les Nouvelles mettent à la une, la qualité des hommes et des femmes qui animent l’Ifremer. Cultiver l’excellence de ce capital humain est un défi à relever chaque jour, aujourd’hui plus que jamais. recruter des jeunes de qualité aux profils tournés vers de nouveaux besoins. Pour bâtir cet avenir, l’Ifremer s’associe à de multiples initiatives internationales. Elles permettent à de jeunes chercheurs de mener des projets ambitieux en matière de publications et d’intégration d’équipes… Ainsi de nombreuses bourses, programmes ou partenariats (MESR, MAEE) facilitent l’accueil d’étudiants et de chercheurs étrangers à l’Ifremer. Le programme de rencontres bilatérales Frontiers of Science offre la possibilité de confronter leurs expériences. Les subventions Starting grants du Conseil Européen de la Recherche, accompagnent le montage ou la consolidation d’une équipe de recherche sur le seul critère de l’excellence. Interview © Ifremer / Phare 2002 / Olivier Dugornay P Les Réseaux de Formation Initiale, (actions Marie-Curie) sont destinés à soutenir la mobilité des jeunes chercheurs et le développement de leurs carrières en Europe. La Fondation européenne de la Science met en réseau des activités de recherche à travers les Research networking programmes. Chaque année, l’Ifremer lui-même accorde des bourses à des étudiants pour un travail de thèse doctorale ou post-doctorale. «Nous offrons 20 à 25 possibilités par an de financement de bourses de thèse, précise Jean-Luc Devenon, Conseiller scientifique et technologique de l’Ifremer, que nous avons pour règle de cofinancer, souvent avec les Régions. Et autant pour les post doctorants et avec la même règle. 15 %, environ et en moyenne, des étudiants intéressés proviennent de l’étranger». Ils ont l’opportunité de travailler sur des thèmes en accord avec les axes prioritaires de l’Institut : zones côtières, ressources aquacoles et halieutiques, exploitation durable et valorisation, écosystèmes marins… L’Ifremer vise ainsi à s’attacher les compétences adaptées à ses priorités et à l’évolution de ses missions. “ Un vivier de compétences P Quel a été votre parcours jusqu’à cette fonction ? Je suis professeur des Universités à Aix-Marseille 2 et en détachement à l’Ifremer. J’ai occupé des fonctions au ministère de la Recherche en tant que chargé de mission, notamment dans le cadre d’une cellule en charge de l’évaluation des projets de recherche, de laboratoires, de filières d’enseignement et de formation à la recherche. P Quel est le rôle du Conseil scientifique et technologique (CST) ? J’ai sous ma direction, au sein du CST, une équipe de six personnes. Notre rôle est d’intervenir dans l’évaluation et de participer à la prospective de la politique scientifique de l’établissement. Nous nous appuyons sur des structures indépendantes constituées de personnalités extérieures. Nous organisons ainsi les réunions des Comités Scientifique, suite page 2 f Les nouvelles de l’Ifremer n°100 publiées dans du 28 Mars 2008 “ our une fois, l’Ifremer ne part pas plonger au plus profond des océans. C’est en lui-même que l’institut cherche aujourd’hui les chemins de son avenir. L’Ifremer vient en effet d’engager une réflexion d’envergure dans le cadre de sa démarche stratégique, dont l’une des finalités porte sur la préparation de son futur contrat d’objectifs. Cet exercice mobilise l’ensemble des personnels de l’établissement et fait l’objet d’entretiens bilatéraux entre le Président et la direction générale de l’Ifremer et nombre d’acteurs du monde maritime et de la recherche, afin d’échanger avec eux sur leurs attentes vis-à-vis de l’organisme. Pour l’Ifremer, c’est une occasion d’identifier de façon partagée les problématiques émergentes, de définir les enjeux et défis auxquels l’Ifremer devra répondre demain, de préciser le rôle et le périmètre scientifique de l’institut. Dans cet esprit, la Direction de la Prospective et de la Stratégie Scientifique, dirigée par Maurice Héral, a mis en place un plan d’actions pour éclairer les enjeux de la recherche finalisée marine à travers une prospective marine à 20 ans. Plusieurs chantiers sont en cours sur des questions scientifiques nationales, sectorielles, mais aussi, à travers de nombreux papiers de position, sur les différents scénarii autour de l’évolution des partenariats scientifiques de l’institut, ses périmètres en matière de recherche, de surveillance ou encore de son positionnement en tant qu’agence de moyens. Le séminaire des 2 et 3 avril à Brest, qui rassemble les membres de ces groupes prospectifs et des représentants des organismes de recherche partenaires, constitue le point d’orgue du premier temps fort de cette démarche, celui des questions. Au programme : impact du changement climatique, biodiversité et biotechnologies, environnement marin, ressources vivantes, ressources minérales et énergétiques, énergies marines renouvelables, flotte et engins, observation et données scientifiques… Ce séminaire sera aussi l’occasion de faire réfléchir les participants sur la vision qu’ils entendent partager demain pour l’Institut (sa vocation, ses valeurs, ses ambitions fondamentales) et la manière dont elles se déclineront demain dans tous les aspects de la vie de l’Ifremer. Dans un second temps, celui des réponses, un document stratégique à 10 ans sera produit par l’Ifremer regroupant l’ensemble des thématiques (recherche, développement technologique, surveillance et expertise) pour proposer une évolution des missions et activités de l’Ifremer répondant aux attentes de l’Etat, de la demande sociétale et des milieux professionnels concernés. Sa déclinaison opérationnelle, à travers la rédaction du contrat quadriennal, traduira le rôle que l’Ifremer entend jouer dans le cadre des priorités retenues avec ses tutelles dans le paysage de la recherche marine de 2009 à 2012. Avec un tiers des effectifs renouvelé dans sept ans, l’Ifremer devra demain Jean-Luc Devenon Conseiller scientifique et technologique de l’Ifremer ESSENTIELLE FORMATION © Ifremer / Fabienne Hirschfeld

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